.. la pochette de Laureen ..

Le premier CD !

 

Extraits : 0.8 Mo, mp3 sept euros 1 Mo, mp3 mazel tov 1 Mo, mp3 fifkaï

Avec en plus vie de bohème, joyeux bordel, aïdildamébédoïcha, marco polo : 35 minutes d'or pur, de brutale délicatesse, de douce sauvagerie, d'allégresse festive, de grâce, d'incommensurable bonheur, de de de - les mots me manquent - ah ça y est c'est ça que je cherchais - de profonde modestie

Le joli habillage graphique est intégralement l'oeuvre de Laureen Wojcieckowski

Où trouver ce grand'oeuvre : lors de nos concerts, ou par commande directe cheu nous au prix ridicule de 12 euros (port compris)

  

Allez, ami internaute, si tu en as le temps, découvre quelques bribes échappées de cette épique aventure!

D'abord, tu l'auras finement remarqué et tu t'apprêtais à nous envoyer un mail bien senti, cette galette n'a pas de titre. Scandaleux oubli, inqualifiable manque d'imagination, t'es-tu exclamé! Ben un peu, avouons-le, faute d'avoir trouvé l'idée géniale et surtout consensuelle, des discutes sans fin, des tensions zélectrifiques, tout y est passé, "joyeux bordel", "pêcheurs d'endives", "chiens fous", "vie de bohème", "bohemian czircus"...

Alors, on a sagement évité les décisions autoritaires et frustratives, on a décidé que finalement rien du tout irait tout aussi bien, d'autant que la pochette est vachement jolie avec le dessin de Laureen et juste notre nom au-dessus. Officiellement, il s'agit donc d'un album "éponyme", comme dirait Stéphane Bern.

Parlons des choses qui peuvent fâcher. Un cd, quand tu l'as dans les mains, c'est rien, des bouts de plastique, un peu de papier, un cellophane sur lequel tu t'es esquinté les ongles et qui t'a obligé à dire des vilains mots (oulala). Mais avant ça, c'est un gros taf, et ça demande un peu de nerf de la guerre (quelle sale expression, au passage, nerf de la guerre, pourquoi pas nerf des vacances ou nerf de boeuf ou nerf de rien?). Bref, comme on n'est pas connus, qu'on n'a pas d'éditeur ou de médjor ou de minor pour nous aider, on s'y colle tout seuls comme des grands. Ca s'appelle autoproduction et ça implique de trouver des gens prêts à nous acheter un disque avant qu'il n'existe...

Alors, dès janvier, lancement d'une souscription publique, pour réunir une partie des fonds nécessaires. On a organisé un chouette concert à Roussillon et, au final, pas loin de 200 commandes à l'aveugle. On doit une fière chandelle à ceux qui nous ont fait confiance, et tu comprendras qu'on les remercie du fond du coeur.

Ensuite, on est passé au travail sérieux. Après des recherches approfondies, on a décidé d'enregistrer à l'Artdam à Dijon, sous la houlette de Sam Babouillard. Cinq jours en avril, bien denses, les oreilles et la concentration en compote de châtaignes bouillies à la fin. Merci à Sam pour l'accueil, le professionalisme, les conseils, la disponibilité.

Grâce à notre pote Moon, un texte de Prévert fait passer à huit le nombre de titres, un chouette enregistrement où tout le monde, techniciens et supporters compris, est venu faire les choeurs. Coucou à la mouche agaçante qui a joyeusement tourniqué autour des micros et qui adorait se planquer dans les alvéoles du studio.

En mai, mixage à l'Artdam, toujours avec Sam. Cinq jours de boulot pour une maquette 'achement dégrossie. "Judicieux" fut le maître mot de la semaine. Juin, corrections sur le mixage, pas grand chose, mais quand même, remonter le niveau de la guitare sur Fifkaï, ajuster un bout de percu par-ci par-là, des petits détails qui font que le disque sera mieux.

C'est pas fini! En juillet, deux choses. 1, patatra, abandon de la chanson enregistrée avec Moon: les détenteurs des droits de Prévert ont refusé, alors bon, voilà, le coeur gros et des regrets, on n'est pas les premiers à qui ça arrive, mais c'est dur, et il y a un réel problème avec la protection (le bunker?) dressée autour de l'oeuvre de Prévert. 2, là tu peux te réjouir, mastering chez L'Autre Studio à Marne-la-Vallée, mais avec un morceau de moins...

Août, Laureen se jette dans l'artwork, un mot barbare qui cache le travail graphique destiné à emballer le disque. Laureen nous a créé un nouveau personnage du plus bel effet, mi-génie, mi-monsieur royal, jaillissant d'un grammophone magique. Retourne au haut de la page si tu veux revoir le tout.

BeherubiEn plus, il vient remplacer Beherubi, la marionnette de Raspoutine tirée de l'oeuvre d'Hugo Pratt. Impossible de toucher aux couleurs ou à la forme, donc autant tu comprends bien qu'il valait mieux passer à une création originale. Au moins les éditions Casterman, elles, nous avaient autorisés à l'utiliser. Bye bye Beherubi, et grand grand grand merci à Laureen. Parce qu'il faut bien reconnaître (allez, vas-y! tu vas avouer?) que c'est réussi, c't'affaire-là...

Parallèlement, un peu d'administration (tu penses bien qu'on adore ça, l'administration...): déclaration à la SDRM (pour les droits d'auteur et de reproduction - heureusement, grâce à leur portail www, c'est assez simple et ça va super vite) et recherche d'une boîte de pressage. Au milieu de la jungle d'internet, on a trouvé DCTC, à Lyon, une chouette entreprise bien pro et avec qui les relations ont été excellentes...

Septembre, enfin, on reçoit 1'000 CD tout neufs, alors là, imagine, le pied géant, ça remplit d'émotion (et le coffre d'une voiture), cette collection de bouts de plastique, tu en prends un dans tes mains, tu regardes, tu retournes, et tu oublies tous les petits tracas. Et c'est à la fois la fin et le début d'une belle aventure, en route sur les routes, en scène, en concert, en démarchage, jouer, profiter du travail au studio, avancer, avancer, avancer...

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